Under the Mothership – une photographie entre science-fiction et minimalisme
Deux silhouettes, un désert infini, un vaisseau immense suspendu dans le ciel. Tout commence ici. Ce cliché n’est pas seulement une composition visuelle : c’est le premier plan d’un film que vous êtes libres d’imaginer. Avec Under the Mothership, je vous invite à franchir un seuil, à traverser l’écran pour entrer dans une scène de science-fiction à la fois monumentale et silencieuse.
Une image qui raconte un contact
Ils sont deux. Un homme, une femme. Petits, presque fragiles, au pied de cette masse métallique qui semble avoir creusé le ciel. Le sol est aride, lunaire. On imagine la chaleur, le silence, l’écho de leurs pas. Ils viennent d’atterrir, ou sont-ils là depuis longtemps à attendre ce moment précis ?
La photographie fige un instant où tout bascule : le regard vers le haut, vers cette forme géométrique, glacée et parfaite, qui défie la gravité. L’ombre portée de cette “mothership” absorbe une partie du paysage. Plus qu’une architecture extraterrestre, elle devient le symbole d’un basculement – un seuil, un passage, un début.

Entre minimalisme et grand récit
Graphiquement, l’image joue avec les codes du minimalisme photographique : des lignes claires, un contraste fort entre la chaleur du sol et le métal froid du vaisseau, une composition parfaitement centrée. Mais derrière cette simplicité formelle, c’est tout un imaginaire de science-fiction qui se déploie.
“Under the Mothership” est une invitation à imaginer l’avant et l’après. Qui sont ces deux personnes ? Sont-ils les derniers humains ? Des explorateurs ? Des diplomates interstellaires ? Sont-ils sur une planète étrangère… ou déjà chez eux, dans un futur que nous n’avons pas encore écrit ?
Créer un récit avec une image fixe
En tant que photographe, je cherche souvent à raconter une histoire sans utiliser de mots. Une image peut être le début d’un récit, le point d’entrée d’un monde fictionnel. Ici, j’ai voulu créer une atmosphère de suspense et de solitude, en jouant sur l’échelle, les textures, et le non-dit.
La science-fiction me fascine parce qu’elle parle autant du futur que de notre présent. Elle projette nos questions fondamentales : où allons-nous ? Qu’allons-nous trouver ? Qui deviendrons-nous ?
Et vous, que voyez-vous ?
J’aime quand une photo laisse place à l’interprétation. Certains y verront un hommage aux films de Stanley Kubrick, Ridley Scott ou Denis Villeneuve, d’autres une réflexion sur notre rapport à la technologie, ou encore une simple rêverie visuelle. L’important, c’est ce que cette image vous fait ressentir.
“Under the Mothership” n’est pas une scène de film – mais elle aurait pu l’être. Elle est une pause entre deux battements du monde, le souffle avant l’inconnu.
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Une image pour rêver